Santé

Mutuelle communale

Les élus du Conseil municipal ont voté le 17 décembre 2024 la mise en place d’une mutuelle communale dès le début de l’année 2025. Elle est accessible à tous les Tournefeuillais et à tous ceux qui travaillent à Tournefeuille. Il n’y a aucun critère de sélection.

Des permanences sont organisées pour vous renseigner et vous accompagner. Prenez rendez-vous avec Mutami, le prestataire sélectionné par la Ville au 09 77 42 55 25 :

• le vendredi matin au CCAS (1, allée Samuel Paty)
• le vendredi après-midi à la Résidence d’Oc (3, allée des Sports)
• le mardi matin à la maison de quartier Quéfets (1, boulevard Alain Savary)

Prendre soin de son environnement pour préserver notre santé 

• Une alimentation toujours plus bio et locale. Aujourd’hui, les menus proposés dans nos cantines sont à 50% bio 
• Le soutien aux activités sportives, avec la création d’une commission spéciale au sein de l’Office municipal des sports (OMS) «sport-santé»
• Les programmes éducatifs menés auprès des jeunes dans le cadre des activités de loisirs associées aux écoles, au Hub Léo et à l’Archipel
• Le programme de création d’ilots de fraîcheur autour des groupes scolaires pour atténuer les impacts des canicules printanières et estivales
• Lutte contre l’exposition aux perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques qui impactent notre système hormonal et ont des effets délétères
• Signature de la Charte sans perturbateurs endocriniens du Réseau Environnement Santé en mars 2021 et réalisation du projet dans le cadre du Plan régional santé-environnement Occitanie à travers des animations et événements auprès des jeunes et des familles. La démarche se poursuit auprès des habitants (nouvelles actions à venir) et au sein de la collectivité par l’amélioration des pratiques de la collectivité (achats publics). 
• Signature d’un contrat local de santé

Animaux nuisibles

Moustiques tigres

Le dispositif de lutte contre Aedes Albopictus (dit « moustique tigre ») et de surveillance des arboviroses (maladies virales transmises notamment par les moustiques) en métropole est activé chaque année du 1er mai au 30 novembre. Depuis 2013, le moustique tigre est installé et actif dans le département de la Haute-Garonne. S’il peut être vecteur de maladies (chikungunya, dengue…) outre-mer, en zones tropicales et subtropicales, un risque épidémique en zones tempérées, est très réduit, d’autant que le dispositif de veille mis en place vise à maîtriser rapidement les cas importés et les cas autochtones potentiels. Quoi qu’il en soit, Aedes albopictus est, avant tout, un moustique fortement nuisant, qui pique particulièrement le jour.

L’État, l’ARS Occitanie et le Conseil départemental de la Haute-Garonne ont mis en place un comité de pilotage chargé de suivre le plan de lutte contre la prolifération de ce moustique. Suivant le dispositif établi, il appartient au Conseil Départemental de mettre en œuvre les mesures de lutte sur les territoires nouvellement colonisés et autour de cas suspect au niveau sanitaire.

Lutte préventive : éliminer les sources de moustiques

L’expansion et la densité locale du moustique tigre peuvent être contenus grâce à des bons gestes :

• Éliminer les endroits où l’eau peut stagner, à l’intérieur comme à l’extérieur : coupelles des pots de fleurs, pneus usagés, encombrants, vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées des gouttières…
• Penser aussi à entretenir les sépultures dans les cimetières, lieux propices au développement des moustiques
• Couvrir les réservoirs d’eau : bidons d’eau, citernes, bassins avec un voile ou un simple tissu ainsi que les piscines hors d’usage

Ce que fait la Ville contre la prolifération des moustiques

Chaque année, plusieurs campagnes de démoustication sont organisées sur la commune. En 2024, elles ont lieu en avril, mai, juin, juillet, août et septembre, au rythme d’une campagne par mois. Ces campagnes sont réalisées par une entreprise spécialisée. Le traitement est fait avec un produit bio sélectif qui ne cible que les moustiques et est efficace contre les larves jusqu’au stade 3 (sur les 4 stades larvaires, puis les nymphes et le stade adulte). De même, le traitement est localisé au niveau des différents points d’eau municipaux tel que les lacs, bassins, fossés… (eaux stagnantes). Il est inutile dans les eaux vives comme le Touch.

Rats

Les espaces urbains offrent aux rongeurs un environnement favorable à leur prolifération en raison de la présence de nourriture et d’abris. Les principales causes de leur développement sont :

• La gestion des déchets : des déchets alimentaires mal gérés, notamment dans des poubelles ouvertes ou mal fermées, attirent les rongeurs.
• Les égouts : ces infrastructures constituent un habitat idéal, offrant protection et nourriture.
• Les composteurs individuels : bien qu’intégrés dans une politique de réduction des déchets, ils doivent être correctement entretenus pour éviter d’attirer les rats. Le guide du compostage de Toulouse Métropole rappelle les bonnes pratiques, notamment l’utilisation de composteurs avec couvercles hermétiques et la mise en place d’un grillage au sol.
• Les poulaillers urbains : les élevages de volatiles peuvent attirer les rats. Des mesures préventives sont nécessaires, comme l’isolement des zones d’élevage, l’utilisation de mangeoires sécurisées et un nettoyage régulier.

Ce que fait la Ville contre les rats dans le domaine public

La Ville de Tournefeuille met en place une stratégie de régulation des nuisibles, articulée autour de trois axes principaux :

• Coordination des acteurs
  • Collaboration avec Toulouse Métropole pour la gestion des déchets et la dératisation des réseaux d’assainissement.
  • Actions organisées en priorité sur les réseaux d’assainissement, puis sur le domaine public et enfin sur les espaces privés collectifs en cas d’infestation.
  • Jusqu’en décembre 2024, mise à disposition de produits raticides aux habitants.
• Veille et réactivité aux signalements
  • Les signalements sont enregistrés sous 24h dans l’outil “Publik” et transmis aux services compétents.
  • Un suivi est assuré pour mesurer l’efficacité des interventions et adapter la stratégie prévention. Cette mesure permet en plus de la rapidité d’intervention, de dresser une cartographie afin de mesurer l’efficacité des interventions et du plan.
• Sensibilisation et communication
  • Diffusion des bonnes pratiques en matière de gestion des déchets, compostage et prévention.

Les servies techniques missionnent régulièrement une société pour la dératisation des bâtiments communaux et espaces publics ciblés.

Traitement des signalements des administrés en 2024 : sur la base de constatations en interne, ou sur signalements d’administrés évoquant la présence de rats sur le domaine public, les services techniques sollicitent Eau de Toulouse Métropole afin d’enquêter les réseaux d’assainissement et lancer des actions de dératisation au besoin.

Les bâtiments communaux sont traités deux fois par an, les locaux comme les cantines, crèches, cuisines sont traités quatre fois par an, avec, dans les deux cas, des interventions supplémentaires sur demande en cas de signalement.

Frelons asiatiques

Le frelon asiatique est classé parmi les espèces invasives et nuisibles. Un nid peut abriter jusqu’à 2000 individus, dangereux pour l’homme, il l’est aussi pour les abeilles dont il détruit les colonies. Le particulier doit donc signaler aux services de la Mairie la présence d’un nid de frelons. Les services municipaux doivent évaluer l’opportunité de le détruire (évaluation du risque pour la population). À la fin de l’automne ou en hiver, les nids de frelons sont vides et ne nécessitent pas d’intervention par exemple, ils se détruisent ensuite d’eux-mêmes avec les intempéries. Hormis les cas où l’intervention du SDIS peut être demandée (en cas d’urgence et de risque pour la sécurité immédiate des personnes), la destruction doit être réalisée par une société spécialisée dans les opérations de désinsectisation. Le coût de l’intervention est à la charge du propriétaire du terrain sur lequel le nid est implanté. Il n’y a pas de prise en charge ou de participation de l’État aux opérations de destruction des nids.