Le centre-ville de Tournefeuille passe en “zone de rencontre” 20 km/h

Afin d’apaiser la circulation et d’améliorer la qualité de vie dans notre cœur de ville, une “zone de rencontre” 20 km/h a été créée au centre-ville de Tournefeuille.

La mise en place de cette zone vise à améliorer le cadre des activités urbaines du centre de Tournefeuille (commerces, école de musique, médiathèque, L’Escale, Mairie etc.) en favorisant la mixité des usages de la voirie et en réservant une meilleure place aux piétons.

Dans cette zone, les piétons sont prioritaires sur les vélos qui sont eux-mêmes prioritaires sur les voitures. Les piétons sont autorisés à circuler partout sur la chaussée et non plus seulement sur les trottoirs ou sur les passages piétons. Toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes. La circulation automobile y est bien entendu autorisée mais la vitesse est limitée à 20 km/h. Le stationnement est autorisé seulement dans les emplacements matérialisés à cet effet.

Cette zone couvre la rue Gaston Doumergue depuis le rond-point du jet d’eau jusqu’au n°133 de la rue, au niveau de la Société Générale, englobant donc l’avenue de la Résistance, l’impasse Max Baylac et la place de la Mairie ainsi que la rue Bertrand Panouse jusqu’au n°14, c’est-à-dire après le magasin Auchan, puis l’allée des Sports jusqu’à l’impasse du Château. Cette zone 20 km/h s’inscrit au cœur de la zone 30 km/h créée récemment au centre-ville tout comme dans 12 autres quartiers de Tournefeuille. Des panneaux-totems explicatifs identifient clairement les entrées de la “zone de rencontre”.

La création de cette zone s’est faite en concertation avec l’association Vélo Tournefeuille, antenne locale de Deux Pieds Deux Roues, visant des aménagements “d’urbanisme tactique” favorisant l’usage des modes actifs lors du déconfinement en mai dernier.

En effet, le vélo et la marche à pied répondent au moins à deux enjeux en matière de mobilité dans le cadre de la crise Covid-19 : l’obligation de distanciation physique et la nécessité d’éviter le report vers la voiture individuelle suite à une possible désaffection des transports en commun. Après une phase de test, ces aménagements seront pérennisés s’ils s’avèrent performants.